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 CAIN ☽ To make sure your dog obeys you, you have to show it the stick once in a while.

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Jeu 6 Juin - 9:15





Milano, William Caïn

« Nobody works with me. People work for me. »


FIRST I'M NOT A STRANGER

PRÉNOMS | NOM :  Padre Milano n'a eu aucun droit de véto sur le choix des prénoms de son fils. Satisfait et rassuré d'avoir un fils, à juste titre,   qui sera le digne héritier de la grande famille Milano, il laissa simplement sa femme choisir comme bon lui semblait puisque qu'importe le prénom de ce fils il l'aimerait. Et quelle femme ! Digne fille de l'IRA et religieuse pieuse et farouche, elle décida d'offrir comme doux prénom Caïn, comme ce fils d'Adam et Eve qui assassina son frère. La modestie n'est pas un trait de caractère acceptable dans la famille Milano.Son deuxième prénom : William. Il le tien de son grand - père maternelle, maître de l'IRA capable d'autant d'amour que de cruauté, mais surtout aussi distingué qu'un roi. Quant à son patronyme : Milano. Nul besoin de le présenter, le simple fait d'entendre ce nom fait frémir le commun des mortels. Les Milano cette grande famille mafieuse d'origine italienne qui fait régner la terreur et possède des casinos comme on achète des bonbons. ☽ DATE | LIEU DE NAISSANCE  :  Caïn a vu le jour ici - même à San Diego et quelle naissance ! Les Milano étaient présents au complet, fourmillant parmi les malades, embrassant les mains du Padre Milano fier d'avoir un fils. Caïn poussa son premier hurlement au printemps, pour être plus exacte le dix mai mille  neuf - cent soixante - dix - sept. Un bonheur pour les Milano qui attendaient cet enfant comme le messie. Tant d'espoir sur cet être incapable de marcher, parler ou manger seul. Les Milano voyaient toujours les choses en grand. ☽ AGE  : Caïn a soufflé ses quarante bougies en mai. Quarante ans qu’il possède cet empire, avant même de savoir dire papa il commandait déjà ses domestiques du regard. Quarante ans qu’il protège son héritage, qu’il assassine en un claquement de doigts, quarante ans d’ambitions dont son seul regret est celui de ne pas avoir encore de descendant. ☽ NATIONALITE | ORIGINE  : Né sur le sol américain, Caïn est donc un américain de naissance mais un irlandais de mère et un italien de père. Autant dire qu’il déguste autant les plats italiens que la bière et le wiskhy. ☽ OCCUPATION(S)  : Patron de  la chaine de casinos Milano's Casino's  , ça c'est la version officielle, celle qu'il présente aux médias lorsqu'il sert la main de ces hommes et femmes politiques qui pendent à son bras dans l'espoir d'un ou deux chèques. Officieusement, hériter et parrain actuel de la grande famille Milano, mafieux jusqu'à l'os avec à son palmarès : Fraude, extorsion, blanchiment d'argent, corruption, enlèvement, meurtre, trafique électorale, combats illégaux et tutti quanti. En somme ses journées sont plus que chargée, bien qu'il délaisse la sale besogne à ses sous-fifres il faut savoir motiver les troupes, garder un œil attentif sur les comptes et les conflictualitées avec une main de fer dans un gant de velours.   ☽  STATUT CIVIL  : L’amour n’a jamais eu grand intérêt à ses yeux. Par ailleurs, il se dit capable d’offrir un quelconque regard fébrile que pour les siens. Et les siens se résument en un seul et unique nom celui des Milano. Le Djinn n’a jamais été un homme à femmes. Bien loin des fausses idées que l’on pourrait se faire à son sujet, il a toujours préféré la solitude. Néanmoins il a eu quelques histoires, certaines plus importantes que d’autres mais toujours, indéniablement, tragique. Ainsi, à l’adolescence il s’est laissé séduire par une nymphe aux cheveux roux, aînée d’un clan rival à une époque de paix entre les familles. Une histoire vouée à l’échec lorsque les deux grandes famille mafieuses s’affrontèrent sans aucune pitié. Certains dirons que si Caïn, l’oiseau de mauvais augure a plaidé la cause de Thomas McMullen, lui sauvant la vie, c’est par amour. Il n’en est rien. Il l’a fait pour sa famille, pour sa cousine. Prêt à aucun sacrifice par amour passionnelle, mais à tout par amour familial. Et puis, son père lui murmura l’idée de le lier à la famille Baron lorsque Spencer Baron proposa la main de sa fille au Djinn. Une idée que Caïn se refusa, car Ophelia Baron est certainement l’une des seules femmes en ce monde qu’il respecte et pour qui il éprouve une profonde affection.Bien évidemment, il eut Lyra Milano, son épouse, sa tendresse et sa bonté auront eu raison d’elle puisqu’elle se défenestra de désespoir sous les yeux du Djinn. Et puis des rencontres éphémères sans grand intérêt. A ce jour, convaincu qu’il est bel et bien l’oiseau de mauvais augure, il n’ose plus prétendre à une quelconque histoire. Convaincu qu’il n’a de coeur que pour les siens. Et pourtant, depuis peu, il ne cesse de porter un intérêt dangereux envers Andrea Leigh, son ennemi, ex fiancé de celui qu’il méprise pour faire faiblir sa jumelle démoniaque. Soeur aînée de celle qu’il a tenté d’assassiner pour mieux contrôler son cousin. Et, de surcroit, policière. Son opposé. Une constellation contraire à la sienne, une lueur dans les ténèbres. Obsédant quelque peu, trop, le Djinn…qui se complait pourtant dans sa solitude lugubre. Celle d'un homme d'affaire célibataire, d'un veuf qui n'a jamais été éploré, d'un démon au coeur de pierre.☽ STATUT FAMILIALE  : Le crime est une affaire de famille. Afin de mieux saisir Caïn il faut remonter à son grand – père maternelle. Fitz Collin : Leader sans pitié de l’IRA, une mouvance terroriste qui luttait pour l’indépendance de l’Irlande. Nombres de victimes de cette organisation terroriste : 1 824. Fitz, pieux catholique souhaitant offrir une vie meilleure à sa seule fille : Elein Collin, décida d’envoyer femme et fille aux états unis. Elein fit la rencontre de Tommy Milano, parrain, truand de luxe, mafieux irrésistible possédant dans le creux de sa main un pouvoir attirant. De cet union particulièrement néfaste pour les innocents est né Caïn Milano, aîné et successeur de Tommy. Quelques années plus tard naquis Abel Milano, plus souriant, plus joviale et naïf que son aîné, une leucémie arracha cet enfant aux Milano. Un drame que même la présence de la cadette des Milano : Catriona, petite blonde aux traits typiques irlandais, n’avait pas réussi à sortir Elein d’une dépression profonde. Depuis maintenant plusieurs année c’est Catriona qui assiste son frère dans les affaires, loin d’être futile, idiote, elle gère l’affaire familiale avec une poigne de fer et une pitié absente. Plus soudés et forts que jamais, la famille Milano n’est pas prête de céder son trône.   ☽ SITUATION FINANCIERE  : Riche, très riche. De générations en générations l’argent n’a jamais été un problème, l’extorsion, le trucage politique et les casinos ont permis aux Milano de ne jamais avoir à réfléchir aux fins de mois difficiles. Le seul souci de Caïn aux aurores est de savoir si ses costumes ont été préparés par ses domestiques. La violence paye, et elle paye bien. ($$$$$$$$$$) ☽ QUARTIER DE RESIDENCE  : Comme tout Milano qui se respecte, et de surcroît le parrain actuel de ce clan mafieux, Caïn Milano premier du nom a hérité du manoir familiale se situant dans les beaux quartiers de la Jolla. Les hectares de terrain qu’il possède lui importent peu. En effet, le Djinn affectionne cette demeure familiale pour chaque souvenirs le ramenant aux moments joyeux où le rire de son défunt frère éclatait contre les murs. Bien évidemment, il aime ce manoir parce qu’il est tout autant Milano qu’il ne l’est lui - même et à ses yeux, cette demeure possède un coeur, une âme. Des veines, et il ne quitterait ces lieux pour rien au monde. Aussi froid et austère puisse apparaître ledit manoir aux yeux du commun des mortels. ☽ CARACTERE  : Ne vous attendez pas à voir Caïn faire le cancre, encore moins à rire aux blagues, l’humour très peu pour lui, et si sa douce sœur arrive parfois à le dérider, il reste cet homme froid et rigide. Il n’aime pas qu’on touche à ses affaires, particulièrement méticuleux  il faut que tout soit contrôlé, carré, propre, rangé. Ne vous attendez pas à entendre Caïn parlait d’humanité, c’est un misanthropeconvaincu qui n’en a rien à cirer de la vie humaine. Caïn n’a pas seulement un physique particulièrement attrayant et mystérieux, derrière ces grands yeux bleus se cache un cerveau qu’il cultive jour après jour, c’est un homme de lettre, avare de connaissancesqui n’aime pas particulièrement les nouvelles technologies. Toujours calme, Caïn possède une grande maîtrise de lui-même, loin d’être impulsif il est plutôt le contraire, d’un calme avant la tempête. C’est un homme réfléchi. Orgueilleux, donnez-lui un coup et il vous prendra tout. Homme de parole, il tient toujours ses promesses, si Caïn Milano vous promet quelque chose sachez-le, il vous offrira ce qu’il vous a promis. Excellent stratège il sait berner son monde. Particulièrement attaché à son apparence, c’est un homme distingué, dont les jurons n’ont pas habitudes d’outrepasser ses lèvres. Cruel, il l’est et ne s’en cache pas. Homme d’affaire, il est particulièrement doué pour mener sa barque, convaincre son public, offrir pour avoir toujours plus, on peut donc dire de lui qu’il est d’une avarice outrageuse. Antipathique son entourage s'accorde à dire qu'il est bien difficile de cerner la compassion dans le regard de Caïn, la plupart du temps il se cache derrière un cynisme tranchant. Charismatique et sûr de lui, Caïn n'a pas besoin de hausser la voix pour asseoir son pouvoir, il suffit simplement de toiser ses rivaux pour qu'ils comprennent à qui ils ont affaire. ☽ GROUPE: pride and anger










THIS IS THE STORY OF MY LIFE

(I) Les chevaux, passionné depuis son enfance, principalement grâce à Aileen, il en possède plusieurs et en prend soin comme la prunelle de ses yeux. S’il n’a aucune empathie pour les êtres humains, ses chevaux, eux, sont ce qui représentent cette humanité qu’il cache aux yeux de tous. (II) C’est un nostalgique d’un époque révolue, celle où la mafia représentait les méchants du peuple, mais des méchants à la fois admirés et respectés. C’était leur méchant à eux. Loin de toute ces médias, cette époque où l’ancre coulait par millier, l’époque où l’hyper connexion n’était pas présente. Les affaires étaient plus simples à gérer. (III) Il aborde un style vestimentaire sobre, mais tiré de la fin du XIXe siècle, adorateur de costume, il en possède plusieurs centaines tous fait sur - mesures. (IV) Par caprice d’adolescent, pour suivre Aileen dans l’une de ses combines foireuse il s’est fait tatouer le pectoral gauche un soleil Aztèque. (V) Il fume deux paquets de cigarettes par jours, cela a joué sur l’écho de sa voix qui au fil des années est devenue de plus en plus rauque et suave. (VI) Il déteste le café et préfère largement un thé le matin au réveil, suivi d’un whisky qu’il va chercher dans sa cave privée. (VII)Amoureux de littérature et de cinématographie, il n’est pas rare de le voir lire de vieux livres, des tragédies grecs, ou encore de visionner une multitude de films en noirs et blancs, une passion qu’il tien de sa mère. (VIII)  Il adore Belfast, une ville qui selon lui possède une âme particulière et cela lui arrive souvent d’aller se ressourcer là - bas. (VIX) Même si d’apparence de marbre et intouchable, la mort d’Abel l’a mis à genou pendant plusieurs mois, noyant ce deuil complexe dans le travail, le suicide de sa femme l’a amoché aussi, paradoxalement c’est dans ces moments de douleurs où le mot pitié n’a plus aucun sens qu’il est à son apogée. (X) Amoureux de piano et de musiques classiques, il possède une large collection de grands auteurs musicaux et est totalement écoeuré par la musique électronique. Par ailleurs, la nuit, lorsque ses insomnies viennent le déranger il joue du piano dans sa grande maison. (XI)D’une éloquence déconcertante, on peut facilement croire qu’il débarque d’un autre monde, mais il n’en est rien, il ne fait que suivre le chemin traditionnel d’un pur Milano, le meurtre gentleman. (XII) Il n’apprécie guère les films de gangsters qu’il juge caricaturaux. (XIII) Sa mère disait de lui « C’est l’intelligence de cet enfant qui le tuera », une phrase qu’il ne comprend toujours pas, mais qui raisonne toujours dans un coin de son crâne. (XIV) Bien que très peu doué pour décrire ou manifester ses sentiments, il a toujours été proche de Catriona, la petite cadette de la famille, qu’il a toujours considéré comme son égal. Confiant à cette dernière plusieurs grandes affaires, ils forment, à eux deux, la plus maléfique des fraternités.  




MY SINS


QUEL EST VOTRE PLUS GRAND SECRET ? : écrire votre réponse ici ☽  PARMI LES SEPT PECHES CAPITAUX (LUXURE,AVARICE, ORGUEIL, COLERE, GOURMANDISE, ENVIE, PARESSE) LEQUEL VOUS CORRESPOND LE PLUS  ? : écrire votre réponse ici ☽ QUEL EST VOTRE PLUS GRAND DESIR ? : écrire votre réponse ici ☽



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PSEUDO: écrire votre réponse ici ☽ AGE : écrire votre réponse ici ☽ REGION | PAYS : écrire ici ☽ COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM : écrire ici ☽ FREQUENCE DE CONNEXION: écrire ici ☽ VOTRE PERSONNAGE EST-IL UN SCENARIO|INVENTE|PRELIEN : écrire ici ☽ CELEBRITE DE VOTRE AVATAR : écrire ici ☽





Dernière édition par Caïn Milano le Mar 11 Juin - 12:17, édité 2 fois
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Mar 11 Juin - 12:10







« Everyone’s a whore Grace. We just sell different parts of ourselves.»




THIS IS THE STORY OF MY LIFE

Caïn le Djinn. 13 y.o

Humidité. Hurlements de douleurs. Os qui craquent sous les coups. Regard suppliant. « Pardon…monsieur Milano…pardon… » Liquide urinaire qui longe ses jambes. Muscles qui relâchant la pression. Tommy Milano regarde d’un oeil attentif, Caïn pose ses iris fascinés sur le sang qui longe le nez du traitre. Assis aux côtés de son géniteur, il observe en silence, sagement, Abel lui cache parfois ses yeux. « S’il vous plait…  » Imploration, prière à un dieu qui n’existe pas dans ce monde. Cela agace Caïn, il perd patience du haut de ses treize ans, déjà habillé dans un costume trois pièces, gilet enlaçant une musculature qui pointe son nez. Cheveux courts sur les côtés, longs sur le dessus. Il porte un regard en direction du Padre. Ce dernier posa sa large main sur le haut de son crâne et penche sa carcasse au dessus de son fils. « Tu vois Caïn, ici ce n’est pas la violence le pouvoir. Elle n’est qu’un outil parmi tant d’autres. C’est la peur qui est une catin. Il faut la dominer, la dresser, l’enfermer pour mieux la maitriser parce que tu vois fils, la peur c’est la mort. » Caïn reporte son attention sur le traitre qui l’implore comme ces chiens errants quémandant un peu de chair animal. De quoi avait - il peur lui ? Et s’il en avait pas ? Est ce qu’il n’était pas tout à fait humain ? Peu importe au fond, il suffisait de suivre l’exemple, de montrer une ligne de conduite, d’inspirer la peur lui - même par un simple regard. Un objet métallique se couche sur sa cuisse, le froid transperce le tissu de son costume. Il regarde curieusement son géniteur, il savait ce que cela signifiait. D’une rationalité presque effrayante il se lève, pointe l’arme sur le front de l’homme et tire. Le crâne explose, le sang gicle sur son propre visage, des hémoglobines qu’il chasse du revers de la manche de sa chemise Calvin Klein. Il essuie l’arme à l’aide d’un tissu. Et en silence, il repose l’arme du crime sur sa chaise puis sort de cette cave sous le regard fier de Tommy Milano. Quel digne héritier ferait cet enfant. Il inspirait la peur, il sèmerait la terreur, il finira par maîtriser tout et tout le monde de ses pupilles bleues, héritage irlandais. La mort, il avait ça dans le sang cet enfant. 

Caïn l'oiseau de mauvais augure. 17 y.o 

Le spectre d’Abel le hante. Il plane au dessus de son crâne, le poursuit dans chaque pièce de ce manoir, torture l’esprit de sa mère qui peine à rester debout. Il manque à Catriona qui vient se glisser dans la chambre de Caïn, rouler en boule sous sa couverture, cheveux blonds agressant sa peau laiteuse. Il le voit, Abel, cet enfant joyeux, ce blagueur, ce sensible, ce pleurnichard qui s’accroche à sa jambe. Ce frère qu’il avait protégé. Ce corps qui au fil du temps perd de sa substance. Les jambes glissent sous son poids. Il sourit, coureur enfant victime d’une pute au nom de Leucémie. Caïn a toujours trouvé ça trop beau pour ce fléau qui ronge la chair jours après jours. Le manoir est silencieux. Sombre. Grotesque depuis l’enterrement. Caïn ne pleure pas, il s’est promis de tenir dans ses chaussures hors de prix, de ne pas flancher pour prouver à Abel qu’il l’aimait. Sa cage thoracique se soulève sous le poids de sa respiration, ça brûle, c’est un peu comme avaler du verre pilé. Il tira la couverture, repose la tête se Catriona sur son oreiller, l’embrasse sur la tempe et déambule  tel un fantôme au milieu des couloirs. L’esprit rongé par Abel, des murmures attirent son attention. Il voit sa mère corps recroquevillé, en boule, chienne apeurée par la vie. Il entre dans le salon, glisse ses mains dans ses poches. Un frisson caresse son torse nue sur lequel se dessine l’ancre noir d’un soleil près de son coeur. « C’est toi Caïn? » La voix tremble, suppliante. Il s’avance, vient s’asseoir à ses côtés. Maladroit, il posa sa main dans creux de reins de sa mère. Elle renifle, étouffe un sanglot, enlace l’album photo. « Je…je regardais les photographies et j’ai remarqué que Abel a toujours été un soleil dans cette vie. » Il sait, Abel était la lumière, il était l’ombre. Son regard azur rencontre le sien, la pousse à continuer. « Catriona c’est différent, elle est vive…elle respire la vie… » Elle se penche, entoure ses mains tremblantes autour du visage de Caïn, elle se recule légèrement, puis se laisse faire. « Mais, toi…toi tu es quoi si ce n’est un oiseau de mauvais augure…incapable de verser une larme pour ton frère… » Douleur qui glisse sous ses iris. Il ne dit rien. N’en a pas envie puisqu’elle ne faisait que soumettre des vérités. « J’aurai voulu que ce soit toi… » Elle frappe contre son torse, encore et encore. En silence il encaisse, il peut entendre Abel ce sournois se moquer de lui. Alors, il attrape les mains de sa mère, les stabilisent dans le creux des siennes avec force. Il ne se rend pas compte tout de suite des larmes qui longent ses pommettes hautes et saillantes. « J’aurai voulu que ce soit moi aussi maman… » Il sent la dérive, le poison dépressif qui a pris sa mère le jour où Abel est mort. Elle pleure, hurle, plonge son visage dans le creux de son aîné. Il inspire l’odeur de son shampooing. Laisse couler les larmes en toute pudeur. Puis, il fera ce qu’il fait toujours. Il refermera son coeur.  

Caïn et ta voix dévastatrice feront périr les vivants 36 yo.

« Est - ce qu’il y a un coeur sous cette carcasse Caïn? » Elle le regarde, de ses iris brûlantes, comme si elle le caressait du bout des doigts. Ça le brûle presque parce que c’est vrai. Elle porte encore cette vieille robe de chambre immonde qu’elle ne quitte plus depuis plusieurs mois. Même la peinture ne l’atteint plus. Elle rigole nerveusement, presque hystérique, glissant ses doigts dans ses cheveux bruns et courts. « Et si je me tue ? Tu arriverais à avoir une seule petite émotion sur ce visage taillé dans le marbre ? » Il la toisa, ne dit rien, posa sa main sur son épaule pour la repousser un peu. Elle est trop proche de lui, il avait peur que sa folie ne soit contagieuse. Que lui aussi se mette à délirer, que le simple fait de penser lui soit trop difficile l’effrayé. Il a joué, il a perdu. Elle se mord la lèvre, essuie quelques larmes qui coulent sous ses cernes creusés. « Tu m’as aimé au moins ? » Lyra l’agace. Encore plus aujourd’hui. S’il avait aimé quelque chose c’était cette âme déchirée qu’il avait pris en pitié, il avait aimé la voir le supplier de l’aimer, de lui tendre la main. Lyra était une oeuvre caritative totalement loupée. «  J’ai aimé ta noirceur…là… » Il dégage sa main qui s’était délicatement posée sur son avant bras, attrape une cigarette qu’il coince entre ses lèvres. La flamme jaillit sous ses yeux, donnant une apparence immonde à sa femme. «  Là, tu n’es même plus sombre, tu n’es plus rien Lyra. » Il tira une bouffée de nicotine, jette l’allumette à ses pieds et sort de la chambre. Lyra l’ennuyait. Capricieuse enfant pathétique qui l’avait supplié de la choisir elle plutôt qu’Aileen. Il avait rejeté celle qu’il chérissait pour une femme pour qui la pitié n’était plus suffisante. Puis, la fenêtre s’ouvre. Quelque chose tombe, un bruit creux résonne, il fait volte face, se précipite dans la chambre. Ouvre la porte, clope qui s’écroule sur le sol, il avance jusqu’à la fenêtre. Lyra Milano, décédée par défenestration. Et la voix de sa mère raisonne : « toi tu es quoi si ce n’est un oiseau de mauvais augure ». Rien. Le néant.  


Caïn le succube 40 yo. 

Son corps en mouvement l’intrigue. Ses cheveux roux, bouclés qui virevoltent au rythme de la musique le font suffoquer. Un désir qu’il étouffe avec arrogance, le recouvrant du liquide couleur ambre qui longe sa gorge. Elle sourit, elle joue, elle le haït il le sait parce qu’il connait chaque regard de cette femme. Une main forte frappe dans son dos, un rire gras. « J’espère qu’avec ce futur union nos familles ne s’en seront que plus souder. » Il esquisse un sourire, celui de l’homme d’affaire. Celui qui dévore, arrache, démembre. «  En effet. » Répondit - il en levant son verre en l’air. Il le posa sur le plateau d’un serveur, s’élance au milieu de la piste, attrape Aileen et l’attire à lui. La musique a des airs de vieux Jazz couvert d’une voix suave et rauque. Il est habile, posa sa main dans le creux de son dos, penche ses lèvres à son oreille. « Je me demande bien pourquoi tu as accepté. Toi qui me haïs tant. » Il peut sentir son coeur frapper tel un boxeur fou. Elle éclate de rire. « Parce que je veux te briser comme tu l’as fait » Il sourit, une pointe de tristesse dans les yeux et rétorque tout en la faisant tourner sur elle - même, ramenant son corps contre le sien. « Pour cela il faut que l’oiseau de mauvais augure ai un coeur. » il embrasse ses cheveux, se détache d'elle. Rejoins Catriona qui fait tourner des têtes par sa simple présence.  « Chère soeur. Allons discuter affaire.»  La blonde esquisse un sourire, lève la traine de sa robe et suit le roi dans son antre. Parce que les Milano avaient un coeur, caché certes, mais qui battait avec démence lorsqu'il s'agissait d'affaires.





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